Etude internationale : Les jardins sur l’eau reconnus comme efficaces et rentables pour certains polluants des eaux de surface !

« Une nouvelle étude internationale paru en octobre 2025 vient d’approuver les CFW (Constructed Floating Wetlands) comme une solution durable et rentable pour améliorer la qualité de l’eau dans les rivières, les lacs et les systèmes de traitement des eaux usées ».
Alors que le développement de solutions techniques d’ingénieries progresse, cette étude montre que les approches passives et fondées sur la nature offrent une alternative potentiellement plus durable, car elles nécessitent moins d’énergie et de ressources
Dirigée par le Dr John Awad, les scientifiques de l’agence scientifique nationale australienne CSIRO et de l’Université d’Australie du Sud, ont analysé 11 projets internationaux de radeaux flottant en Australie, au Pakistan, au Canada et aux États-Unis.
Pourquoi cette étude est fondamentale ?
– Outre des coûts d’investissement et d’entretien très variable selon le matériaux utilisés mais aussi des pays dans lesquels elles ont été conçues et fabriquées, ces zones humides flottantes peuvent être compétitives par rapport à d’autres solutions de traitements d’ingénierie, notamment pour l’élimination de l’azote.
– Cette étude affirme les fonctionnalités écosystémiques rendus par ces installations flottante, en matière de qualité d’eau, de biodiversité et de stockage carbone au travers de l’absorption des nutriments par les plantes, associé aux communautés bactériennes, nous y reviendrons prochainement avec un retour d’expérience, sur l’un de nos projets.
– L’échelle est citée comme un facteur clé dans les coûts car les zones humides plus grandes réduisent le coût par kilogramme de nutriments éliminés, ce qui les rend plus rentables à long terme.
– Enfin selon le co-auteur de l’étude, le professeur Simon Beecham « les zones humides flottantes peuvent être réaménagées dans des lacs et des bassins d’eaux pluviales existants sans nécessiter d’acquisition de terrains coûteux »
Un discours que l’on porte à URBANOÉ, car il suffirait de travailler en amont avec les aménageurs du territoire pour inclure ces zones dans la politique de gestion pluviale, bien qu’il soit aussi d’ores et déjà possible de s’adapter aux ouvrages existants (stations d’épuration, bassins, réserves…) et c’est la l’un des avantages premiers de ces solutions.
Nous sommes donc très heureux de cette étude, car elle valide scientifiquement des arguments que nous avançons depuis plusieurs années, (que l’on retrouve d’ailleurs dans une partie de la littérature scientifique), et permet de réaffirmer nos intentions, et motivations, à populariser ces solutions flottantes de jardins sur l’eau en contexte artificialisé, dans une approche de respect du milieu….(pour rappel chez nous pas de plastique).
📷 Schéma des CFW avec les mécanismes de traitement et les services écosystémiques qu’ils facilitent, issu de l’étude.


