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Une réponse complémentaire face aux risques de sécheresse, de feux, d’inondations.

    effets hydrologique des ouvrages castor Larsen A et al 2021

    Les projections du rapport du GIEC précisent comment l’Europe, et la France, seront impactées par le changement climatique. D’ici 2050, on s’attend à deux fois plus de sécheresses des sols en été (source : Centre de ressource à l’adaptation aux changements climatiques).

    Les feux progresseront géographiquement vers le nord, mais aussi dans le temps, avec une saison des feux de 1 à 2 mois supplémentaires d’ici 2100 (lien vers étude d’Éric Rigolot, chercheur INRAE). L’évolution du régime des pluies reste hypothétique, mais suit une tendance : hausse des précipitations au Nord, baisse au Sud, avec des épisodes de pluies extrêmes qui s’accentueront, augmentant les risques d’inondation.

    L’étude de Larsen A. et al. (2021), et celle de Fairfax & Whittle (2020), “Smokey the Beavers”, nous permet désormais d’affirmer les impacts écosystémiques des ouvrages agissant sur le champ de la prévention des risques :

    • Les barrages de castor retiennent l’eau, augmentant les zones humides et la surface en eau libre. Cela modifie la répartition de l’eau de surface et souterraine, avec une meilleure recharge des nappes et une dynamique conforme aux cycles naturels.
    • Ils atténuent les crues (réduction des pics de débit, délai entre pluie et débit maximal), un effet augmenté lorsque l’eau peut basculer sur la plaine d’inondation, améliorant aussi la résilience à la sécheresse en maintenant les débits de base.
    • Dans l’étude “Smokey the Beaver”, les chercheurs montrent que les vallées occupées par les castors ne permettent pas forcément une meilleure reprise de la végétation, mais elles résistent mieux aux incendies.